L’objet du projet est un changement de destination d’une petite maison de ville à transformer en cabinet médical pour trois praticiens. Située à Alfortville, la parcelle étroite présente un linéaire sur rue d’une largeur de sept mètres. La maison s’implante sur la moitié de celle-ci, orientant sa façade principale au Nord-Ouest vers l’intérieure de la parcelle. Sur trois niveaux, elle offre un pignon asymétrique résultat d’une extension plus ancienne. Un second bâti en fond de parcelle complète le tout. Le terrain tout en longueur est singulier par sa dominante végétale que le projet tend à préserver en y intégrant un jardin partagé.

La surface disponible n’étant pas suffisante, le projet propose une extension, nécessaire pour répondre au besoin programmatique. L’implantation de celle-ci se fait de manière naturelle en réponse à la fois aux règles d’urbanismes, mais aussi à celles d’accessibilité. Situé en zone inondable, la maison est surélevée de 70 cm par rapport à la rue. Alors un cheminement doux est créé pour rendre accessible le bâtiment aux personnes en fauteuil. La longueur de la parcelle permet la mise en place d’une déambulation en créant une rampe dans le jardin partagé. Celle-ci contourne l’extension, dessert le cabinet en fond de parcelle et termine dans l’espace d’attente situé à l’articulation entre l’extension et la maison principale.

La volumétrie de l’extension répond en symétrie à celle de la maison existante, comme une réduction de celle-ci, créant une cabane en bois au milieu du jardin. L’ossature bois a permis une construction respectueuse de son environnement. La façade elle aussi en bois vient faire écho aux volets existants de la maison principale.

Ainsi par la volumétrie et par la matérialité, l’extension s’harmonise avec son environnement.